« Du temps où les romains avaient envahi la Gaule, il reste à Saint Martin Lacaussade (1) une voie romaine, voie reliant Saintes à Bordeaux, martelée par les roues des charrettes, foulée par les caliges (2) des soldats romains et par les sandales usées des pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle. Un évêque, Martin de Tours, devenu saint par la suite, en route vers Blaye, s’arrêta sur cette voie romaine car il y avait un gué à franchir. Saint Martin Lacaussade est né.
Depuis, le village a grandi, bercé par les vents d’ouest s’engouffrant dans l’estuaire de la Gironde, abreuvé par les pluies océanes, baigné par le soleil qui mûrit les raisins … Saint Martin est resté terre de passage. Beaucoup ont choisi de s’y arrêter ; notre village est ainsi devenu terre d’accueil. Que cette promenade découverte, sur notre site, vous donne envie, un jour, de venir fouler à votre tour cette terre riche de souvenirs. «
(1) caussade = chaussée (2) chaussures.
Située en plein pays blayais, la commune de Saint-Martin Lacaussade est riche de vestiges et antiquités dont l’origine remonte à l’époque gallo-romaine.
L’administration romaine qui voulait que la région fut riche, y introduisit notamment la vigne. Elle doit son nom essentiellement à l’illustre évêque de Tours, Saint-Martin, qu’elle adopta comme parrain. Au XIVème siècle, elle s’appelle Sanctus Martinus de Calciata, ou de La Caussada. Le suffixe « La Caussade » devient avant 1900 « Lacaussade » .
La légende raconte que, se rendant dans le Blayais qu’il se proposait d’évangéliser en attendant d’y accueillir Saint Romain, Saint-Martin se serait reposé «au Grand SAINT-MARTIN LA CAUSSADE». Cette appellation de La Caussade est une déformation du mot latin » calciata » dont la traduction est « la chaussée » que le Gascon transformera en « La Caussada » .
Les coteaux » pentus » et les » mamelons » constituaient naguère les exploitations viticoles de la commune. Leur siège a donné naissance aux hameaux ou villages. Mais après la suppression du droit d’aînesse, on a assisté à l’éclatement, au morcellement des exploitations. Ces nouvelles petites exploitations dont les parcelles étaient parfois réparties aux quatre coins de la commune, ont vu s’épanouir autant de viticulteurs dont certains travaillaient leur vigne avec art et élevaient leurs vins avec grande compétence. Les vignobles, produisent du vin d’une authentique qualité et sont répartis en 5 zones principales, et 2 complémentaires :
- MAZEROLLES-GRADECAP
- CHARRON-FREDIGNAC
- LES PEYRISOLLES-TIRHUIT
- LABROUSSE
- TROIS MOULINS
- LE CANAT
- PEYREYRE